SYDIP

Vie de l’organisation

PASA-NK : 26 experts formés pour une meilleure gestion des données agricoles grâce au logiciel Tompro2 Monitoring

Les logiciels TomPro2 Monitoring s’imposent comme un outil-clé pour optimiser le suivi et l’évaluation des projets agricoles. Dans le cadre du projet d’appui au secteur agricole Nord-Kivu (PASA NK), une formation intensive sur son utilisation a été organisée du 2 au 7 décembre au centre d’accueil Joli Rêve de Butembo. L’objectif principal de cette formation était de permettre aux utilisateurs de configurer, installer et exploiter efficacement TomPro2 Monitoring, explique Darcet Lindoyi, consultant PASA NK pour l’implémentation de cet outil. « Une fois les activités collectées et insérées dans le système, les utilisateurs auront automatiquement en temps réel les états de reporting, les rapports, et les différents états de synthèse. Cela leur permettra d’évaluer la performance et l’état d’avancement du projet, y compris le taux d’exécution technique et budgétaire, ainsi que le respect des chronogrammes d’activités. Ce système leur donne également une idée de la progression des tâches prévues et des éventuels retards. » Ces logiciels offrent la capacité de collecter, gérer et analyser en temps réel les données physiques et financières des projets, tout en simplifiant la production de rapports précis et transparents, ont témoigné les participants, collectivement satisfaits de la formation. « Les logiciels vont nous permettre de suivre en temps réel l’exécution physique et financière des activités du projet PASA NK sur le terrain », a lancé Katembo Kitima, agronome Superviseur de COOCENKI Rutshuru. « Grâce à cette formation, nous serons en mesure de documenter les statistiques semencières par culture et variété, ainsi que les quantités produites depuis le début du projet en 2019 jusqu’à aujourd’hui, et même après sa clôture. », a ajouté  Monsieur Joseph Kamuha coordonnateur ai du CENASEM. « Nous avions l’habitude de faire des rapports de manière classique. Avec ce programme, nous pouvons désormais créer une base de données consultable même après dix ans. », a souligné Madame Kanyere Annette de FOPAC. A Ghislain Kamabu, Agronome Superviseur  de SYDIP Butembo d’ajouter : « Aussi, à partir de ces logiciels, on sera capable de suivre le suivi de nos bénéficiaires à distance, parce que dans ce logiciel, on va y intégrer aussi le système d’information géographique, qui va chaque fois nous permettre de faire les suivis à distance sur les parcelles. On peut toutefois savoir la production que le bénéficiaire a réalisée, même à distance »., En outre, ces logiciels intègrent un système de suivi à distance grâce à des outils de géolocalisation, permettant de surveiller la production des bénéficiaires, même à distance. « TomPro2 Monitoring sera utile non seulement aux équipes du projet PASA NK, mais également aux organisations paysannes et aux services étatiques, même après la clôture du projet. », a précisé Jonas Jariekonga, responsable Base de données et Système d’information géographique de PASA-NK. Retenez que cette session de cinq jours a réuni 26 participants issus de neuf organisations partenaires et de services étatiques. Citons entre autre des représentants de SYDIP, COOCENKI, LOFEPACO, RIKOLTO, et FOPAC, ainsi que des agents des services étatiques tels que l’IPDRAL, le SNSA, le SENASEM, et l’OVDA. Cette initiative marque une avancée majeure dans l’adoption d’outils modernes pour la gestion des projets agricoles en République Démocratique du Congo.

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Nord-Kivu : Le projet FO-RI du SYDIP booste la production agricole durable en territoire de Lubero à travers l’innovation participative des pratiques agro écologiques

Les producteurs de pommes de terre répartis dans les quatre centres agricoles et coopératives du SYDIP en territoire de Lubero, notamment les centres de Luotu, Lukanga, Kipese et la coopérative COOAMA de Masereka, témoignent de l’efficacité du projet FO-RI. Ce projet, mis en œuvre depuis 2022, promeut les pratiques agroécologiques pour une gestion plus durable de la fertilité des sols et la lutte contre les ravageurs des principales cultures vivrières (maïs, riz et pomme de terre). Grâce aux pratiques culturales innovantes du projet, les bénéficiaires, dans la filière pomme de terre, connaissent une production florissante et abondante qui booste leur capacité économique. C’est le constat réalisé lors d’une mission effectuée le mercredi 4 septembre par l’administration du SYDIP. Kambale Muvunga Norbert, environ 60 ans, père de famille et producteur de pommes de terre au village Kaseghe, dans le centre agricole de Luotu, témoigne : il y a un an, grâce aux pratiques agroécologiques intégrant l’utilisation d’engrais organiques, son rendement a doublé par rapport aux années précédentes. Cet essor lui a permis de subvenir aux besoins familiaux, notamment la scolarité de ses enfants. « Ce que nous avons appris grâce à ce projet nous a permis d’améliorer nos techniques culturales. Actuellement, grâce à ma production, je scolarise mes cinq enfants, tant à l’école primaire qu’au secondaire. Avant, nous n’utilisions pas les engrais organiques, pourtant efficaces pour une agriculture rentable. À chaque endroit où je dépose la semence, j’y mets d’abord de l’engrais, ce qui a fertilisé le sol de mon champ. Depuis, d’autres cultures, en plus de la pomme de terre, poussent sans difficulté et abondamment. J’apprends également ces techniques à mes enfants pour que mes champs leur servent après moi », a-t-il déclaré. Rencontrée en plein entretien de son champ situé à Vutomo, au village Lukunga, Masika Yvette, environ 50 ans, a bénéficié des séances de formation menées par le SYDIP sur les pratiques agroécologiques dans la culture de la pomme de terre. « Je suis accompagnée par les animateurs du projet FO-RI, à travers le SYDIP. Ils m’ont appris à cultiver en utilisant des engrais organiques. Le résultat est satisfaisant, comme vous pouvez le constater : mes plantes poussent bien, et elles ne sont pas rongées par des insectes. Je conseille aux autres cultivateurs d’adopter ces pratiques pour que, tous ensemble, nos champs produisent pour le bien de toute la communauté. » Non loin d’elle, Kakule Kambale Muunga Mali, cultivateur au centre agricole de Lukanga, a récolté l’année dernière une abondante production de pommes de terre dans un champ autrefois infertile. Les nouvelles pratiques culturales agroécologiques apprises dans le cadre du projet FO-RI lui ont permis d’accroitre le rendement de son exploitation. « Je suis tellement reconnaissant de l’accompagnement dont nous bénéficions. Autrefois, nous ignorions des techniques innovantes comme celles que le projet FO-RI nous enseigne. Nous surexploitons nos champs sans relâche, et il est arrivé un moment où je ne produisais plus rien. Mais depuis que j’ai appris à utiliser des engrais organiques, mes champs produisent abondamment. Désormais, je n’ai plus à me plaindre de la crise, de la famine, ou d’autres problèmes. J’encourage les autres cultivateurs de Lukanga à rejoindre le centre agricole du SYDIP pour qu’ils puissent bénéficier de ces techniques, essentielles pour une production de qualité », a-t-il exhorté. Le secrétaire général du SYDIP, monsieur Sage Masinda, a salué l’assimilation et l’intégration par les producteurs des notions apprises sur les pratiques agroécologiques, contribuant à une gestion plus durable de la fertilité des sols et à la lutte contre les ravageurs des principales cultures vivrières. « Nous suivons différentes étapes dans la mise en œuvre des activités. La première consiste à recueillir les préoccupations, à identifier les problèmes à traiter avec les producteurs intéressés par la recherche-action. Une fois cela fait, nous formulons et validons les thèmes d’expérimentation avec les producteurs. Ensuite, nous définissons et validons ensemble les protocoles d’expérimentation. La mise en œuvre des expérimentations suit, et enfin, nous analysons et traitons les données pour évaluer les résultats obtenus. Cela nous permet de tirer des conclusions pour savoir si une expérimentation a bien fonctionné ou non. Je précise qu’ici, à Lukanga, l’an passé, nous avons mené une première expérimentation qui a donné des résultats satisfaisants. La deuxième expérimentation, en cours, nous permettra de confirmer ou d’infirmer les résultats précédents. Tout cela se fait en collaboration avec le centre de recherche CERAVEG, rattaché à l’Université Catholique de Graben, et avec la participation active des producteurs », a-t-il expliqué. Notons que la mise en œuvre du projet FORI fait intervenir 4 organisations paysannes du Nord-Kivu dont SYDIP en territoire de Lubero pour la filière pomme de terre, LOFEPACO en territoire de Beni dans la filière riz, COOCENKI en territoires de Rutshuru et Lubero pour la filière maïs et la FOPAC en territoires de Masisi et Nyiragongo pour la filière pomme de terre. Ce projet touchera au 460 producteurs et productrices agricoles parmi lesquels des femmes et des jeunes âgés de 18 à 35 ans. Le SYDIP travaille actuellement avec 90 producteurs dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, avec le soutien financier de l’Union européenne et le soutien technique du Collectif Stratégies Alimentaires (Csa), une Ong Belge.  

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SYDIP : 31 Ans d’Engagement pour le Développement Rural Durable en RDC

À l’occasion de son 31e anniversaire, le Syndicat de Défense des Intérêts Paysans (SYDIP) réaffirme son engagement envers le développement rural durable en République Démocratique du Congo. Fondée le 4 septembre 1993, cette organisation paysanne, dotée de la personnalité juridique, a pour mission de soutenir les producteurs agricoles à travers un accompagnement technique de proximité, la promotion de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage professionnels, tout en visant la réduction de la pauvreté et la croissance économique dans un environnement de paix durable. Au fil des années, le SYDIP s’est imposé comme un acteur clé dans le renforcement des capacités des agriculteurs, leur permettant de devenir des opérateurs économiques efficaces et résilients face aux défis environnementaux et socio-économiques. L’organisation a mis en œuvre un plan stratégique quinquennal de 2019 à 2023, axé sur l’augmentation de la productivité des facteurs de production, la valorisation maximale des productions agricoles, et la diversification des opportunités de revenus, tout en assurant la sauvegarde des ressources naturelles et environnementales. En 2023, les efforts du SYDIP se sont concentrés sur la poursuite de plusieurs projets clés, financés par des partenaires internationaux tels que le FIDA, la BMZ via WHH, l’Union Européenne, et la CSA. Ces initiatives, notamment le projet PASA NK dans la filière pomme de terre, et d’autres projets innovants pour l’adaptation au changement climatique et l’optimisation numérique contre la faim, ont été cruciales pour l’accompagnement des producteurs dans les territoires de Lubero, Nyiragongo, Masisi, et au-delà. Le SYDIP a également mis l’accent sur l’émergence de coopératives agro-entreprises rurales fortes, capables de résister aux aléas du marché et de générer des revenus durables pour leurs membres. Par ailleurs, l’organisation a joué un rôle crucial dans la défense des intérêts des paysans, en plaidant pour l’accès à la terre et la résolution des conflits fonciers qui touchent de nombreuses communautés rurales.   Cependant, l’année 2023 n’a pas été exempte de défis. L’instabilité du taux de change, les perturbations climatiques, et la persistance des conflits armés dans l’Est de la RDC ont eu un impact significatif sur les activités agricoles et la sécurité alimentaire des populations. Malgré ces difficultés, le SYDIP a su adapter ses stratégies et poursuivre son travail de soutien aux agriculteurs dans les zones les plus touchées. En se tournant vers l’avenir, avec le lancement de son nouveau plan septennal (2024-2030), le SYDIP reste fidèle à sa vision d’un monde rural économiquement fort, où les paysans professionnels sont au cœur du développement national. Ce nouvel horizon marque un engagement renouvelé pour continuer à transformer les défis en opportunités et à bâtir des communautés rurales résilientes et prospères. À l’occasion de cet anniversaire, le SYDIP célèbre non seulement ses réalisations passées, mais aussi son engagement continu à accompagner les agriculteurs congolais dans leur quête d’un avenir meilleur, où l’agriculture durable joue un rôle central dans la construction d’une RDC prospère et pacifique.

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LA VERANDA CENTRALE ELARGIE DU SYDIP

PHOTO DE FAMILLE Le SYDIP est le Syndicat de Défense des Intérêts Paysans œuvrant en République Démocratique du Congo. Son Conseil d’Administration, appelé aussi Véranda Centrale, est l’organe de conception et de suivi des activités du Syndicat au niveau national. Elle se réunit une fois tous les quatre mois sur convocation de son président et chaque fois que des circonstances extraordinaires l’exigent. Il est composé d’un Président, un Vice-Président, un Secrétaire, un Délégué du Département Femme, un Délégué des Jeunes et deux Conseillers. Quand il faut évaluer les activités annuelles et planifier les activités de l’année suivante, les membres de la Véranda Centrale se font renforcés par les Présidents des Secteurs Agricoles, les Délégués des Fédérations Agricoles, les Présidents des Coopératives agricoles, les membres de la Commission de Contrôle ainsi que les agents, pour constituer ce que nous appelons ici Véranda Centrale Elargie. Elle se réunit au début de l’année pour préparer l’Assemblée Générale (Congrès) et à la fin de l’année pour l’activité d’évaluation et de planification.                      Clôture des assises de la VCE par la prise de grandes résolutions Leur deuxième assise de l’année en cours vient d’être réalisée en date du 20 au 21 novembre 2023. Au total, 40 personnes, dont 9 femmes, ont pris part à cette séance de 2 jours qui a été modérée par le Président de la Véranda Centrale. De toutes les résolutions arrêtées, la résolution phare de cette assise est la création d’une SOCIETE COMMERCIALE DES PRODUCTEURS (SOCOPA/RDC). Les participants à cette assise ont été unanimes pour mettre en place un capital devant être affecté dans la commercialisation des produits agricoles. ⇒ 2024, SOCOPA/RDC en marche ⇐   Texte réalisé par KASEREKA MALEKANI Avec des images traitées par Juge MALIKIDOGO

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HISTOIRE DE SUCCES

Monsieur KAMBALE SIKULI est un agriculteur assidu du territoire de Beni dans le secteur Ruwenzori en groupement Buliki. C’est dans le Grand Nord de la province du Nord-Kivu. Monsieur KAMBALE SIKULI est membre du SYDIP (Syndicat de Défense des Intérêts Paysans), porteur de la carte N° 17898, à partir de l’année 2013. Depuis son adhésion au SYDIP, Monsieur KAMBALE SIKULI a bénéficié, avec ses camarades du centre agricole MAUSA, des formations, conseils et accompagnement agricole assuré par les animateurs de SYDIP et dès lors, il s’est dévoué à l’agriculture. Son épouse, Madame KAVUGHO SAWASAWA, témoigne : – Ayant reçu plusieurs sensibilisations des animateurs de SYDIP, mon mari a fini par y adhérer depuis l’année 2013. [Rappelons que le SYIDIP est un syndicat d’encadrement des paysans agriculteurs, éleveurs et pêcheurs] ; – Après avoir participé à différentes formations sur les techniques agricoles et d’élevage, mon mari s’est investi dans l’agriculture et nous avons vu notre revenu s’accroitre ; – Avec le revenu obtenu de nos activités agricoles, nous avons réussi à épargner dans une institution de micro-finance « COODEFI » et un deuxième compte dans CECAFEP, nous avons réussi à acheter une parcelle à Beni et une autre à Butembo, nous avons réussi à scolariser nos enfants jusqu’à l’obtention de diplôme du secondaire. N’eut été leur vocation maritale, certains d’entre eux seraient à l’université ; – Eu égard à tout ce cheminement, je réalise qu’il me faut emboiter le pas à mon mari en adhérant au SYDIP. Témoignage capté par KASEREKA MALEKANI, SECAD SYDIP

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RENFORCEMENT DES CAPACITES DES RESPONSABLES DES UNITES D’AUTOFINANCEMENT

Sur invitation du responsable administratif et financier du SYDIP, les gestionnaires des unités d’autofinancement se sont réunis en atelier durant deux jours pour une formation qui portait sur le renforcement des capacités de ces gestionnaires. La formation a connu la participation de 16 personnes dont 5 agents du dépôt de vivres, 1 agent de la station Kasinga, 1 agent de la cantine d’intrants de Butembo, 1 agent du centre de collecte et magasin d’intrants de Kitsombiro, un agent de la cantine d’élevage de Kitsombiro, le chargé des unités d’autofinancement, le chargé de marketing, le comptable des unités d’autofinancement, les 2 formateurs et le rapporteur. D’après ses statuts, à son article 44, le SYDIP s’appuie sur les cotisations de ses membres pour son bon fonctionnement et pour les actions syndicales. Et l’article 45 ajoute que pour renforcer ses capacités financières locales, le SYDIP peut entreprendre des activités rentables dans divers secteurs économiques. Or, à partir des analyses financières, il s’avère que les avoirs propres du SYDIP ne couvrent qu’un petit pourcentage du total des finances qui sont mises en jeu pour l’accompagnement des paysans. Ceci constitue un grand défi à relever. Une des solutions pour affronter ce défi, c’est de former les gestionnaires qui seront capables d’élever le niveau économique des unités d’autofinancement pour permettre au SYDIP de sortir de cette impasse. Cette formation a porté essentiellement sur la tenue des outils de gestion liée aux services ci-après : l’approvisionnement, la gestion des stocks, la gestion de la clientèle et la gestion de la trésorerie. Le Secrétaire Général du SYDIP a salué la bravoure des organisateurs de cette formation, l’intérêt particulier que les participants ont accordé à l’atelier et il a souhaité que de telles activités soient tenues régulièrement car ce sera une fierté de voir le SYDIP émerger à partir de ses unités d’autofinancement. Le Secrétaire Général a démontré que les recettes des unités d’autofinancement permettront au SYDIP d’améliorer sa capacité d’autonomie qui est aujourd’hui très loin en-dessous de la moyenne. Sé/Sylvestre MALEKANI (SECAD SYDIP)

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LE 25e CONGRES DU SYDIP

Le SYDIP, dans la poursuite de sa mission de promouvoir des paysans professionnels à travers l’accompagnement juridique, technique, promotion genre et jeune et recherche des marchés rémunérateurs des produits, continue à appuyer ses coopératives agricoles. Ces dernières, une fois bien assises, pourraient contribuer à l’autonomisation financière de la structure et celle des membres. Dans le cadre de l’évaluation de ses actions, le SYDIP organise, chaque année, une assemblée générale appelée communément congrès. Pour l’année 2020, les assises du congrès ont été organisées en dates du 22 au 24 novembre, ayant comme thème principal, les expériences des coopératives agricoles du SYDIP et l’agriculture contractuelle. Notons que le congrès organisé cette année était en même temps électif. Et comme le SYDIP prône la bonne gouvernance avec l’alternance au pouvoir comme principe de base, Monsieur BALITENGE WANGAHEMUKA, après avoir épuisé les deux mandats que lui ont confiés les membres, a été appelé à passer le pouvoir, par voie élective, à Monsieur MUSAVULI KALEVERWA comme 4e président du SYDIP. Les images ci-après représentent les 4 présidents tels qu’ils se sont succédé depuis 1996 : Ce 25e congrès, tenu à Butembo au centre MARIA MAMA de Butembo, a connu la participation de 248 personnes dont 66 Femmes. Ces participants venus des différents secteurs agricoles du SYDIP, et d’autres des différents partenariats, ont dégagé, à l’issue de ces assises, les recommandations et résolutions ci-après : Après la vérification du quorum, les participants à ce 25e congrès ordinaire du SYDIP ont décidé que les travaux de ce 25e congrès ordinaire du SYDIP se déroulent normalement car le quorum requis a été atteint à 75 % conformément à l’article 17 des textes statutaires du SYDIP. Les participants au 25e congrès recommandent à la véranda centrale de continuer à faire le suivi de l’application de la décision portant sur la standardisation de l’unité des mesures des produits agricoles. Les participants à ce 25e congrès du SYDIP recommandent au secrétariat général et à la véranda centrale de continuer à étendre la catégorisation des membres (agri-pilotes, moyens et de niveau bas) au niveau des autres secteurs agricoles à part le secteur agricole BIKARA qui est déjà retenu comme secteur pilote. Les participants à ce 25e congrès recommandent au secrétariat général de renforcer davantage l’accompagnement des membres de toutes les fédérations agricoles proportionnellement aux cotisations qui ont été libérées dans ces fédérations agricoles. A la véranda centrale et secrétariat général de ne pas baisser les bras à poursuivre Mr KAKULE NZIWA du centre Agricole de BUYINGA jusqu’à la remise effective de la décortiqueuse du SYDIP. Les participants à ce 25e congrès recommandent au secrétariat général de continuer à appuyer les coopératives déjà opérationnelles à obtenir d’autres documents (autorisation de fonctionnement, RCCM, etc…) régissant une coopérative agricole et les renforcer sur la gestion financière. Les participants au 25e congrès recommandent également au secrétariat général de finaliser l’élaboration et d’appliquer le manuel de procédures administratives et financières (MAPAF) propres aux unités d’autofinancement. Les participants à ce 25e congrès suggèrent au secrétariat général d’étendre son accompagnement juridique auprès des membres du SYDIP des autres territoires tels que MASISI et NYIRAGONGO. Les participants à ce congrès recommandent à la véranda centrale conjointement avec le secrétariat général de procéder à l’évaluation technico-financière des coopératives déjà opérationnelles. Pour améliorer efficacement la comptabilité au sein du SYDIP, les participants à ce 25e Congrès recommandent à la véranda centrale en collaboration avec le secrétariat général d’analyser la possibilité de recruter un assistant comptable qui s’occupera beaucoup plus de l’inventaire comptable et extra-comptable surtout des unités d’autofinancement. Les participants à ce 25e congrès adoptent de créer dans l’avenir la société coopérative des producteurs agricoles (SOCOPA) suivant différentes filières et la véranda centrale y fera un suivi continuel. Les participants au 25e congrès recommandent aux coopératives de libérer annuellement une cotisation à leur syndicat au prorata de leur bénéfice pour contribuer au soutien des activités syndicales. Les participants au 25e congrès recommandent aux coopératives de s’approprier rigoureusement l’agriculture contractuelle. Les participants à ce 25e congrès adoptent les rapports présentés par les différents organes : véranda centrale, secrétariat général, commission de contrôle, audit externe, cabinet-conseil.  Après élection des membres de la véranda centrale qui vont exercer leur mandat durant cinq ans ; voici les résultats : Président national                      : MUSAVULI KALEVERWA Vice-président national              : SHAMAPFU RWASSA Secrétaire national                      : THEMBO MIKONGO  Conseillers nationaux                  : 1er : KAVUGHO MATSONGANI Elisabeth 2e : KAVUSA KAVUTIRWAKI Jacques Délégué national Département femme : KAHINDO KATAHIRE Délégué national Département jeune    : MUMBERE MUTUNDI Président national                       : MUSAVULI KALEVERWA

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